En effet, les statistiques de la situation des accidents du 1er janvier au 31 juillet 2019 révèlent 3 178 cas d’accidents dont 354 morts enregistrés et 4 483 blessés. D’après ces mêmes statistiques, les moyennes mensuelles se chiffrent à 454 cas d’accidents, 51 morts et 640 blessés par mois.
A cette allure, il faut endiguer les causes des accidents, qui se résument pour l’essentiel aux comportements à risques que prennent inutilement les usagers de la route, notamment :
- l’excès de vitesse ;
- la conduite en état d’ébriété ou sous l’influence de substances psychotropes ;
- le non respect ou l’absence de dispositions de sécurité (casques, ceinture de sécurité, siège-auto pour enfants…) ;
- la distraction au volant ;
- l’usage du téléphone portable ;
- le non respect du code de la route.
L’atelier de ce mardi 14 novembre 2019, s’inscrit dans la vision nationale de sécurité routière voulue par le Gouvernement. A cet effet, le Groupement de cabinets SITRASS/ICI-SANTE avait comme cahier de charge :
- de produire un document national de lutte contre l’insécurité routière ;
- de proposer une organisation de gestion de la sécurité routière ;
- d’élaborer une stratégie nationale avec des programmes d’actions.
La stratégie repose sur cinq (5) orientations stratégiques définies par un groupe d’acteurs togolais impliqués dans la sécurité routière, structurées en objectifs stratégiques selon les cinq (5) piliers de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à savoir :
- Renforcer le cadre juridique et institutionnel de gestion de la sécurité routière ;
- Intensifier les mesures pour la sécurité des routes et la mobilité ;
- Renforcer les dispositions de contrôle destinées à la sécurité des véhicules ;
- Disposer de la réglementation adéquate pour la sécurité des usagers de la routes ;
- Organiser des soins de qualité aux victimes après accident.
L’atelier a été ouvert par Marc M. SONDOU, Directeur de Cabinet, représentant le Ministre des Infrastructures et des Transports. Il avait à ses côtés, les représentants du Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile et du Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique.