Cette décision forte est la principale information qui est ressortie de la rencontre entre les exploitants des auto-écoles et les responsables du Ministère des Infrastructures et des Transports (MIT) tenue le mardi 07 février 2017 dans la salle de réunions dudit ministère.
Le Directeur des Transports Routiers et Ferroviaires, Monsieur AGBOKPE K. Délato qui représentait le Ministre à cette importante rencontre, s’est ainsi adressé aux responsables des auto-écoles ayant répondu à l’invitation. Il a ensuite laissé entendre cette rencontre était la troisième après que le communiqué du gouvernement a fixé la date buttoir de fermeture des établissements qui n’obtiendraient pas leur agrément avant le 15 février 2017.
Aussi dans sa communication face à un parterre de journalistes, Monsieur Agbokpè a d’abord rappelé les mobiles qui ont obligé le gouvernement à exiger la professionnalisation de la formation en conduite. La première raison tient aux derniers taux d’accidents de la circulation. Il s’agit selon l’orateur de limiter autant que possible ces taux très vertigineux et qui impactent dangereusement sur l’économie nationale.
La seconde raison est liée aux réformes introduites dans l’organisation des permis de conduire d’où la nécessité de dynamiser les différends processus. Plusieurs autres motifs ont été évoqués, notamment la prolifération de ces écoles, la qualification des gérants ou exploitants, les cadres servant à la formation entre autres.
Se prononçant par rapport aux décisions prises par le gouvernement concernant l’obtention d’agrément, Monsieur Agbokpè a regretté que les multiples rencontres organisées à l’endroit des exploitants desdits établissements depuis l’arrêté de 2014 n’ont permis que 10 sur plus d’une centaine d’écoles d’être en règle. Les autres ayant refusé de se conformer aux exigences du gouvernement. Il a toute fois fait savoir qu’à la suite de la diffusion du dernier communiqué, près de 80 dossiers de demandes d’agrément sont déposés sur le bureau de la DTRF et qu’ils sont à l’étude. Tirant la conclusion, Monsieur Agbokpè a affirmé qu’à compter du 15 février 2017 au soir, tous les établissements qui ne seront pas en règles seront fermés. Ils ne pourront plus présenter les candidats aux différents examens de permis de conduire.
Que dorénavant, seuls les exploitants en règles avec l’Etat devront présenter les candidats. Aussi a-t-il précisé les conditions d’ouverture mais aussi celles qu’il faut réunir pour obtenir l’agrément exigé. Un débat très riche a permis d’éclairer les zones d’ombres qui empêchaient la compréhension.