Ce vaste et ambitieux projet dont les travaux devront répondre aux normes de modernité prescrites par l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) s’inscrit dans la logique de la politique des grands travaux initiés par le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna GNASSINGBE et dont les fruits sont déjà palpables à Lomé comme sur toute l’étendue du territoire nationale.
Le coût du projet est estimé à 3, 125 milliards de yen soit environ 15 milliards de francs CFA. Il sera financé sous forme de don par l’Etat japonais à travers l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA).
Ce don financier permet ainsi de boucler le financement du projet d’aménagement et de bitumage de la route nationale n°17, entre Katchamba et Sadori longue de 60 kilomètres constituant le dernier maillon pour rejoindre la route nationale n°1 à Mango en passant par Sokodé, Bassar, Kabou, Guérin kouka, Katchamba et Sadori.
Les travaux vont durer trois ans. Ils seront exécutés par l’Entreprise KONOIKE Construction co.Ltd. Le bureau de contrôle et de surveillance a pour dénomination « Central Consultant Inc ».
Les préparatifs de lancement de ce projet ont commencé ce 29 septembre 2016 par la tenue de la réunion technique à l’hôtel Onomo à Lomé présidée par le Directeur de Cabinet, Monsieur Marc SONDOU.
Cette rencontre d’importance a connu la participation de tous les acteurs concernés par le projet. Ils sont issus de l’Administration, des bailleurs, du service du consultant et de l’entreprise. Ces assises offrent l’opportunité d’exposer davantage la conception du projet des deux ponts et la méthodologie d’exécution des travaux.
Profitant de cette occasion, le Directeur de cabinet représentant le Ministre en charge des Travaux Publics, a rendu un hommage mérité au Chef de l’Etat et au gouvernement et la gratitude du peuple togolais aux plus hautes autorités du Japon pour les concours précieux qu’elles ont toujours apportées à notre pays. Il a assuré que l’Etat togolais ne ménagera aucun effort afin que les engagements contenus dans cet accord soient scrupuleusement respectés à la satisfaction des deux parties.
Aussi, a-t-il rassuré que le gouvernement a obtenu de la BOAD, de la BIDC et de la BID, le financement nécessaire pour l’aménagement et le bitumage du tronçon Katchamba – Sadori dont le processus de passation des marchés est en cours pour le recrutement des cabinets de contrôle et des entreprises pour les travaux.
Il a précisé à cet effet que les conditions de démarrage des travaux sont en cours d’achèvement, notamment le « reprofilage » de la route pour faciliter l’accès des sites, l’expropriation des sites de construction des ouvrages et des bases vie, l’exonération des matériaux de construction ainsi que l’installation des liaisons de communication internet et mobile dans la zone du projet.
IMPACT DU PROJET
L’intérêt de ce projet, selon l’orateur est qu’il est un atout indéniable de résorption du chômage à travers le recrutement de la main d’œuvre locale pour créer des emplois et assurer le transfert de compétences. Il permettra de:
- rétablir le trafic et d’améliorer le niveau de service de la route nationale n°17,
- diminuer le temps de parcours de cette voie en offrant également des alternatives de circulation sur la RN1,
- réduire le coût d’exploitation des véhicules de plus de 100% dès la mise en service desdits tronçons.
- désenclaver définitivement toutes les localités des plaines du fleuve Oti à travers les affluents que sont les rivières Kara et koumongou,
- faciliter l’accès des populations aux infrastructures socio-économiques et de,
- promouvoir dans les zones d’influence du projet, des activités socio-économiques.
Le démarrage imminent du projet permettra particulièrement de soulager le calvaire que vivent au quotidien les populations riveraines et les usagers qui éprouvent des difficultés à écouler leurs produits agricoles acquis au prix d’énormes sacrifices. Cette route contribuera aussi de consolider la croissance économique inclusive et favorisera les conditions d’une meilleure valorisation des potentialités agricoles et minières dans les régions centrale de la Kara et des Savanes.
L’Attaché de presse
Roger T. SOUDOUKOU