Ces principaux acteurs, utilisateurs de nos infrastructures routières ont été sensibilisés au respect du Règlement 14 de l’UEMOA contre la surcharge.
Ont été conviés à cette rencontre d’importance, les syndicats des transporteurs, des conducteurs, les exploitants des plateformes et tous les autres acteurs relevant du secteur des transports. Cette rencontre d’échanges qui fait suite aux évènements survenus dans la nuit du 9 au10 juillet 2016 à Djéréhoué et qui ont obligé les autorités à immobiliser des camions surchargés à Sokodé, a eu pour cadre, les locaux du ministère de la Sécurité et de la Protection Civile à Lomé.
Profitant de l’opportunité qui leur est offerte les Ministres Ninsao GNOFAM et Damhane YARK ont exposé les faits, objet de cet incident avant de justifier le mobile qui a conduit la Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) à imposer à leurs Etats membres dont le Togo, l’application du Règlement n° 14/CM/UEMOA/2005 du 16 décembre 2005 déjà entré en vigueur.
Ce règlement dont l’entrée en vigueur concomitante s’est effectuée le 1er juin 2016 est relatif à l’harmonisation des normes et des procédures du contrôle du gabarit, du poids et de la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises.
Les Ministres ont à cet effet précisé que cette disposition rendue désormais obligatoire dans notre pays, impose aux transporteurs le respect scrupuleux de ce règlement en évitant de surcharger leurs véhicules pour abimer les infrastructures routières construites à coûts très exorbitants.
Les ministres ont déploré le fait que le poste de pesage et de contrôle de poids construit à cet effet à Djéréhoué, à la sortie nord de la ville d’Atakpamé est parfois contourné, le personnel corrompu.
Le débat riche et varié qui s’en est suivi a permis d’éclairer les dernières zones d’ombres permettant aux participants de comprendre l’utilité et l’impérieux devoir de sauvegarder, mieux, de contribuer à la pérennité de nos routes.
La rencontre a fini par accoucher d’importantes décisions. Ainsi, désormais, des plateformes exerçant à Lomé et ses environs devront disposer obligatoirement d’un pèse essieu pour contrôler le poids du chargement et éviter que leurs camions soient immobilisés à cause de la surcharge. De même l’Etat devra acquérir très prochainement des véhicules mobiles équipés de pèse essieu qui effectueront des contrôles inopinés sur toute l’étendue du territoire national.
Mais pour l’heure, les ministres se proposent de prendre attache avec leurs homologues du Burkina Faso et les transporteurs à Cinkassé pour la suite de cette sensibilisation. En parallèle, des enquêtes sont entrain d’être menées en vu de faire la lumière par rapport aux évènements du 9 juillet 2016 pour déterminer les responsabilités et prévoir les sanctions qui s’imposent.
Un appel a été lancé en direction des usagers de nos routes afin que chacun, à sa manière contribue à leur sauvegarde et au bien être des personnes et des marchandises.
L’Attaché de Presse