Le Ministre des Infrastructures et des Transports, Monsieur Ninsao GNOFAM a procédé au lancement officiel de ce vaste projet ce vendredi 08 juillet 2016 avec huit (08) entreprises. La cérémonie de ce lancement s’est déroulée dans la salle de réunion du Ministère et en présence du Directeur de cabinet, Monsieur Marc SONDOU et du Directeur Général des Travaux Publics, Monsieur Kanfitine TCHEDE ISSA. Monsieur Vincent GATWABUYEGE, conseiller technique auprès du Chef de l’Etat chargé des infrastructures, a aussi pris part à cette cérémonie organisée par la direction de l’Entretien Routier sur l’initiative personnelle du Ministre.
Les représentants des huit (08) entreprises bénéficiaires de cette phase pilote couvrant 2016 à 2018 ont reçu des explications et des mobiles qui ont motivé le gouvernement à initier ledit projet. Une présentation sommaire a été faite à cet effet par le Ministre. Elle a été suivie par l’exposé du directeur de l’entretien routier, Monsieur Sayibou SEBABE. Cet exposé explicit a porté sur la présentation générale du programme et surtout sur les avantages qu’offre le nouveau système. Les personnes ressources dans la salle ont apporté leur savoir faire pour éclairer les moindres zones d’ombres soulevées par les participants.
Justifiant le nouveau programme, le Ministre a fait remarquer que les anciens contrats imposaient un processus qui a été jugé inefficace et improductif. Selon le Ministre, le processus était lent. Il ne permettait pas aux parties contractantes d’aller vite à l’essentiel, à savoir l’exécution des travaux qui est l’objet du contrat.
Partant d’un exemple, il a relevé que lorsque l’entreprise et l’Etat s’engageaient dans une procédure du contrat, il fallait attendre plusieurs mois. Or pendant ce temps, les dégradations, objet du contrat s’aggravaient. A tel point que lorsque le contrat aboutissait et que l’entreprise arrive sur les lieux pour les réparations, les dégâts étaient plus importants. La résultante, c’est que les routes sont mal entretenues et l’usager n’est pas content.
Selon le Ministre, ce nouveau processus a pour objectif de combattre la lenteur habituelle en attribuant pour deux années des tronçons bien définies à chaque entreprise. Chacune des entreprises attributaires aura alors l’obligation d’exécuter de façon permanente les réparations sur les tronçons qui lui sont attribuées empêchant que des nouvelles dégradations apparaissent pour qu’elle soit encore sollicitée.
Le Ministre a laissé entendre que si ce nouveau processus se révélait productif, il pourrait conduire le gouvernement à perpétuer le contrat comme le stipule le programme pluriannuel d’entretien routier.
L’Attaché de Presse