En réalisant ce 3ème quai, le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna GNASSINGBE a prouvé qu’il est toujours déterminé à moderniser et à développer les infrastructures notamment portuaires pour les mettre au service du développement et à créer les emplois pour les jeunes et des opportunités pour les opérateurs économiques sans oublier l’intégration entre les pays de la sous région.
L’ouvrage ainsi réalisé place désormais le PAL sur la carte des grands ports maritimes africains capables de recevoir les navires de dernière génération.  En effet les progrès technologiques ont propulsé sur les océans les navires de la nouvelle génération caractérisés entre autres par une plus grande taille et un système de conditionnement plus exigent qui requière les équipements de pointe. Le PAL n’est pas resté en marge de ce mouvement puisque la demande a littéralement explosé sur ces quais qui accueillent aujourd’hui plus de 1200 navires par an contre seulement 415 navires à sa création en 1968.
Prenant très tôt la mesure de tous ces défis, le Togo s’est investit dans la construction d’un 3ème quai entièrement informatisé et désormais équipé de deux portiques. Et c’est dans l’enthousiasme et la foi en un Togo qui reprend résolument son destin en main que le Chef de l’Etat, Faure Essozimna GNASSINGBE avait donné en mars 2011 le coup de pioche de la construction de ces ouvrages, ouvrant ainsi la voix à la naissance d’un immense chantier à ciel ouvert où des milliers d’ouvriers se sont relayé nuit et jours.  Après donc les 3 années de dur labeur et de mobilisation intense à tous les niveaux, le PAL a enfin un 3ème quai qui fait la fierté de notre pays.
 
UN OUTIL D’INTEGRATION SOUS-REGIONAL                    
La construction d’un 3ème quai au PAL comporte des enjeux qui vont bien au-delà des préoccupations strictement nationales. Avec son 3ème quai, le PAL devient un outil stratégique pour l’intégration dans la sous-région ouest africaine. Il a été conçu pour que les nouveaux atouts du seul port en eau profonde de l’Afrique améliorent l’offre de service pour toute la sous-région et en particulier pour les pays enclavés de l’hinterland. La réalisation de cette importante infrastructure économique contribue ainsi à faire de Lomé, l’un des débouchés les plus prisés pour les pays voisins sans littoral qui sont en quête d’ouverture pour l’écoulement de leurs produits aussi bien à l’importation qu’à exportation.
LES CHEFS D’ETAT TRES SATISFAITS
Peu avant de quitter Lomé, le Président YAYI BONI s’est adressé à la presse. Il a félicité son homologue Faure Essozimna GNASSINGBE pour son effort dans l’investissement qu’il fait en faveur des infrastructures  notamment au port, lequel est l’une des infrastructures sous régionales qui lient l’intégration économique de nos Etats et qui rapprochent nos gouvernements.
Dans ce sens, le Chef de l’Etat béninois a dit avoir tiré un grand enseignement du joyau inauguré et du port de Lomé dont il a eu l’occasion de voir l’évolution depuis qu’il était à la tête de la banque ouest africaine de développement (BOAD) dans notre pays. Il a exprimé son sentiment de satisfaction pour les efforts accomplis à ce niveau et félicité le Président Faure, son gouvernement et le peuple togolais.  Tout en reconnaissant que le 3ème quai est un outil précieux, le Président YAYI a indiqué que son pays et le Togo sont entrain de mutualisé leur efforts et les moyens pour pouvoir accroitre la valeur ajoutée et nourrir une bonne conscience dans la sous-région afin de venir à bout de la pauvreté à laquelle les deux peuples sont confrontées.
« Un 3ème quai en plus des portiques neuves et automatisées, un port très propre, voilà du professionnalisme », s’est –il réjoui avant de souligner que le Bénin veut faire comme le Togo. C’est sur la base de ces solidarités partagées, que l’hôte béninois a énuméré des projets communs avec plusieurs autres pays de la sous-région citant notamment un méga projet de chemin de fer qui va relier Abidjan (Cote d’Ivoire) au Burkina Faso, Niger, Bénin et le Togo ; un projet  autoroutier allant de Lagos à Cotonou, Lomé,  Accra, Abidjan et un projet de barrage d’Adjralala entre le Togo et le Bénin visant à accroitre la capacité et l’autonomie énergétique dans les deux pays.
Dans la même optique, le Chef de l’Etat togolais, Faure Essozimna GNASSINGBE, a insisté sur le fait que les infrastructures (routières, énergétiques, portuaires) sont aujourd’hui la pierre angulaire du développement économique du continent africain. Il a souligné les efforts qu’il déploie dans ce sens pour  réduire le rythme de compétitivité des Etats de la sous-région et du continent vis avis des pays occidentaux et asiatiques.
Le Président Faure a ensuite laissé entendre que l’Afrique est un continent prometteur qui attire les investisseurs et donc qu’il faut savoir en profiter. Il a enfin  fait noter que le port de Lomé est un atout dans le domaine d’échange de marchandises autant pour les opérateurs Togolais que pour les importateurs béninois.